France Fight : Bonjour Jérome, comment vas-tu ?

 

Jérome Bouisson : Je vais très bien, aucune blessure, du moment que la santé va alors tout va, merci !

 

FF : Tu es actuellement au Tristar en compagnie de Gor Harutunian, comment se déroule votre séjour ?

 

JB : notre sejour se deroule super bien, on a encore une fois été super bien acceuilli par Firas Zahabi, Kristof Midoux et toute l'équipe du Tristar ! Tout le monde est bien avec nous, les combattants comme Nordine Taleb, Francis carmont, Yves Jabouin etc... n'hésitent pas à partager leur savoir et nous donnent des conseils. Ce sont de grands combattants et ils restent très humble, à l'image de Georges Saint Pierre qui mérite son statut de super star de l'UFC car c'est quelqu'un de très gentil, très abordable et qui n'arrête jamais de s'entrainer, il a une charge de travail impressionnante. Ici, il y a une super ambiance dans l'équipe, ce qui est, à mes yeux, important pour se sentir bien pour s'entraîner. 

 

FF : Quand rentrez-vous en France ?

 

JB : Nous rentrons en France le 4 mars.

 

FF : Tu finiras donc ta préparation pour le PFC 5 dans ton club, la Bushido Académie d'Avignon ?

 

JB : Non je finirai ma prépation chez moi, à Béziers, dans la salle où je m'entraîne toute l'année avec Gor, Narek, Yann, Olivier et le reste de l'équipe. Je représente la Bushido Académie des frères Schiavo, mais je vis chez moi à Béziers !

 

FF : Le 27 avril, tu affronteras Arannick Montero. Que connais-tu de cet adversaire ?

 

JB : J'ai déjà vu combattre Arannick deux fois, c'est un adversaire qui va à la guerre, qui ne refuse pas le combat et qui a un bon niveau au sol. 

 

FF : Il a apparemment une bonne expérience en boxe pied-poing et ses deux uniques victoires en MMA l'ont été par KO mais il est aussi ceinture violette de jjb. Où penses-tu trouver la solution lors de ce combat ?

 

JB : Je m'entraîne autant dans tous les domaines, que ce soit la boxe, la lutte, ou le sol. Donc, peu importe comment se déroulera le combat, je serai là pour lui faire face.

 

FF : As-tu un mot à faire passer à ton futur adversaire ?

 

JB : J'espère que nous ferons un bon combat !

 

FF : Tu as combattu pour l'organisation marseillaise à deux reprises en 2010, deux sorties qui se sont d'ailleurs soldées par des victoires. Pourquoi ne t'y a-t-on plus vu depuis ?

 

JB : Le PFC est une très belle organisation en France, mais j'ai ensuite été conctacté par le M-1 via David Ducanovic et Elchin Gambarov et ma priorité étant le MMA, j'ai choisi de partir pour le M-1 qui est l'une des plus grandes organisations européennes.

 

FF : Comme tu viens de le dire, ta carrière a continué du côté du M-1 où tout avait bien démarré mais tu en es désormais à ta troisième défaite d'affilé sous l'effigie de l'organisation russe. Est-ce que la règle qui est bonne à l'UFC, qui consiste à mettre fin au contrat d'un combattant après trois défaites risque d'être valable là bas pour toi aussi ?

 

JB : De ce coté là, je ne sais pas si tu as regardé les combats ou juste sherdog mais les défaites contre Bakhshiev ne devraient pas y être ! A 10 seconde de la fin du 2eme round, en frappant mon adversaire, je heurte son genou et ma pomette s'ouvre mais rien de plus... Le médecin me dit que c'est d'accord pour continuer, mais lui et l'arbitre hollandais ne se sont pas compris et l'arbitre a arrêté le combat pour coupure, sur un simple problème de communication ! Mon ami, Thomas Loubersane, qui me coachait a contesté et Vadim et Kogan qui sont les dirigeants du M-1 ont promi le "No Contest", car après avoir lu le réglement arbitral, si la plaie ne gêne pas la visibilité du combattant, le combat ne doit pas être arrêté. Mais, quand tu n'es pas Russe, il faut croire que le réglement change, car le dans cette même soirée, des arcades ouvertes ont ensanglanté le ring et les combattants eux-mêmes dés les premiers rounds et les combats sont allés à leur terme... Mais ce n'était pas des étrangers ! Si le combat avait était jusqu'à la fin et vu l'état physique de mon adversaire, j'aurais très sûrement obtenu la victoire, ce qui n'aurait pas fait de rematch et j'aurais tiré pour la ceinture des -66kg. Donc, j'aurais eu une seule défaite contre Yuri Ivlev et l'organisation du M-1 le sait très bien. Voila pourquoi je pense que j'aurais l'occasion de recombattre en Russie ! De toute façon, il n'y a aucune excuse à avoir, maintenant c'est du passé, c'est fait, donc il faut regarder devant soit et continuer à s'entraîner dur !

 

FF : As-tu quelque chose d'autre de planifier après le PFC ?

 

JB : Après le PFC, rien d'officiel pour l'instant. Je ne me concentre que sur mes combats à venir et nous verrons après pour la suite...

 

FF : Ca n'est pas trop dur pour toi de t'adapter aux règles MMA lorsque tu combats à l'étranger puis en Pancrace en France ?

 

JB : Du moment que tu as la date assez longtemps à l'avance pour bien te préparer en conséquence, ce n'est pas un problème. Après, c'est sûr qu'il serait mieux que le MMA soit legalisé pour ne plus avoir à penser si l'on peut utiliser ou pas le "ground and pound".

 

FF : Dans quel règlement te sens-tu le plus à ton aise ?

 

JB : Personnellement, je préfère le MMA. Mais, c'est grace aux gens qui organisent des évènements de pancrace que les français ont l'occasion de monter sur le ring et de pouvoir quand même s'exprimer. Un jour prochain, ce sera grace à ces mêmes personnes que nous aurons des organisations de MMA !

 

FF : Que penses-tu de la situation du MMA en France ?

 

JB : Je pense que c'est une question de temps avant que cela n'arrive et le plus vite sera le mieux !

 

FF : Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?

 

JB : La suite de ma carrière, nous verrons bien. Comme je l'ai dit, je prends les combats les uns après les autres et ensuite on verra.

 

FF : Je te remercie au nom de l'équipe de France Fight d'avoir pris le temps de répondre à nos quelques questions. Alors, rendez-vous le 27 avril pour le PFC 5 ! Je te laisse le mot de la fin...

 

JB : Je te remercie également pour l'ITW et je tenais à remercier nos amis de Béziers qui nous aident a partir nous préparer au Tristar quand on combat, ainsi que Firas Zahabi et Kristof Midoux pour l'aide qu'ils nous apportent à chaque fois ainsi que tous les combattants du gym ! Thomas Loubersane, pour l'aide et les conseils qu'il me donne chaque fois, et bien sûr les plus importants : ma femme, mon fils, ma famille et mes fréros, Gor, Narek, Yann et Olivier pour leur soutient et leur aide quotidienne autant dans les entrainements que dans la vie de tous les jours. Merci encore !