Cain Velasquez bat Junior dos Santos par TKO au round 5 (3:09), et garde son titre

Daniel Cormier bat Roy Nelson par décision unanime (30-27, 30-27, 30-27)

Gilbert Melendez bat Diego Sanchez par décision unanime (29-28, 30-27, 29-28)

Gabriel Gonzaga bat Shawn Jordan par TKO (punchs), au round 1 (1:33)

John Dodson bat Darrell Montague par KO (punchs), au round 1 (4:15)

Tim Boetsch bat C.B. Dollaway par décision partagée (30-26, 27-29, 30-26)

Hector Lombard bat Nate Marquardt par KO (punchs), au round 1 (1:48)

Jessica Eye bat Sarah Kaufman par décision partagée (29-28, 28-29, 29-28)

K.J. Noons bat George Sotiropoulos par décision unanime (29-28, 29-28, 30-27)

Adlan Amagov bat T.J. Waldburger par KO (punchs), au round 1 (3:45)

Tony Ferguson bat Mike Rio par soumission (D'arce choke), au round 1 (1:52)

Andre Fili bat Jeremy Larsen par TKO (punchs), au round 2 (0:53)

Kyoji Horiguchi bat Dustin Pague par TKO (punchs), au round 2 (3:51)

Les bonus:

Fight of the Night: Gilbert Melendez vs Diego Sanchez.

KO of the Night: John Dodson.

Submission of the Night:  Tony Fergusson.

JDS / Velasquez, END GAME:

La troisième rencontre Velasquez et Dos Santos était un combat attendu par de nombreux fans. Ces derniers n'auraient pas manqué le rendez-vous, et ils ont bien fait ! Après les deux premières rencontres (épiques!), ce troisième volet de la triologie JDS/Velasquez ne pouvait pas nous décevoir. Un suspense pesant, et les variantes étaient tellement nombreuses que très peu de personnes se sont aventurées sur le chemin des pronostiques... Alors qu'en fait, ce combat fut à quelques choses près un remake du second. Après presque 6 rounds passés ensemble dans l'octogone, les deux hommes ne perdent pas de temps avec les observations. Le combat démarre très fort avec un Cigano percutant d'emblée. Malheureusement, Cain reprend très vite le rythme de sa stratégie appliquée lors de leur deuxième rencontre. A partir de ce moment là, le combat s'est voulu être un miroir du deuxiéme avec un simple jeu des sept différences à laisser aux fans pour qu'il puisse dans un avenir proche, différencier les deux combats. Junior Dos Santos a bien placé quelques coudes de nouveau, mais rien n'y a fait, le roulot compresseur mexicain est "unstoppable". Pour les différences, et il y en a plus que sept je vous rassure, la plus notable restera certainement la fin du combat, ou Cigano épuisé après une ultime tentative de soumission, se fait stopper par l'arbitre, Hearb Dean... L'image ne ravira pas les groupies du colosse brésilien, mais elle restera dans les mémoires de tous...

Gilbert Melendez, avec classe:

Si il y avait un combat mystère dans cette main card, c'était bien ce Diego Sanchez vs Gilbert Melendez. Le premier se cherche entre deux catégories depuis des temps immémoriaux, le deuxième est le champion sortant du Strikeforce, et un des derniers challengers à la ceinture des légers de l'UFC... Une division sépare les deux hommes, et c'est biensur Melendez qui va démontrer tout son talent dans cette rencontre. En variant les zones de frappes, en annilihant toutes les tentatives de clinch ou takedown de Sanchez. Pendant deux rounds complets, c'est un véritable festival que nous offre Gilbert. Quand à Sanchez, on pourrait se demander ce qu'il fait là ? On se demandait pourquoi ce match up était présent sur la carte avant le combat, et pendant le combat, bah c'est la même musique... Sauf qu'a sa décharge, Sanchez a toujours son menton d'acier, et les frappes de Melendez donneraient presque l'impression de recharger l'aggressivité de The Nightmare (ou The Dream plutôt.). Si bien qu'au troisiéme round le vétéran qu'est devenu Sanchez lache son mode furie et devient un cauchemar pour Gilbert qui frise la correctionnelle dans cette reprise. Mais fort de ses deux rounds victorieux, ainsi que de son expérience, il arrivera à gérer jusqu'a la décicion des juges qui est bien entendu en sa faveur. Diego Sanchez a quant à lui rien à prouver sur le plan pugilistique, il reste le combattant qu'on connais depuis ces débuts sportivement, mais pour ce qui est de faire le spectacle et de ravir le public, il est toujours aussi efficace. 

Ce qu'il y a d'autre à retenir: 

John Dodson qui met un très joli KO. (dans une caté généralement peu gatée dans ce domaine.)