Bechir Majri (4/2) fera son grand retour à l’occasion du Desert Force MMA à Dubaï le 27 septembre. Après Abdel Medjadoub et Rachid Metlouti, il est donc le 3^ème combattant de France à évoluer au prochain gala de l’organisation. Une organisation qu’il connait bien pour y avoir évolué à déjà plusieurs reprises. Il affronte le marocain Anas Siraj Mounir (1/0). Pour France Fight, Bechir répond à quelques questions.

France Fight : Bonjour Bechir, content de te revoir. Tu combats donc au prochain Desert Force MMA contre Anas Siraj Mounir ! Que sais-tu de ton adversaire ?

Bechir Majri : Anas n’a qu’un combat pro en MMA mais il compte 8 victoires en amateur. Invaincu encore. Il a une ceinture gagnée au Made4thecage et un très bon niveau de grappling. C’est un mec plutôt expérimenté. Si je gagne, j’aurais droit à ma revanche face à Anis El Hajjajy.

FF : La revanche contre Anis El Hajjajy est-elle un objectif que tu as en tête depuis un moment?

BM : Anis pour moi reste un objectif. Je sais par un des juges que l'arbitre officiel a enlevé 2 points de pénalité et que les juges de table ne l'ont pas fait. Ce qui normalement aurait du donner un match nul. Donc oui je veux ma revanche et je la prendrai avec une victoire.

FF : En quoi le Desert Force est-il différent de ce qui se fait ailleurs?

BM : C’est une grosse organisation où l’on a l'impression d'entrer dans un mini UFC. C’est un univers assez énorme déjà en nombre de vues. Ils ont des chiffres qui font rêver avec 26 millions de spectateurs. L’organisation est plutôt bonne. Cependant je ne m'entends pas très bien avec le promoteur pour des négociations de contrat et je ne suis pas là pour lui faire de la pub.

FF : Sais-tu que deux autres français sont prévus sur la carte?

BM : Je l'ai appris grâce à France Fight aujourd’hui. Ca me fait plaisir car je ne serai pas seul. J'ai déjà essayé de faire entrer d’autres combattants français mais c'est assez difficile.

FF : L'organisation met en avant les combattants arabes. Est-ce dans un objectif de promouvoir le MMA dans les pays arabes ?

BM : Il faut savoir que l'organisation a mis en avant des combattants arabes juste pour le Grand Prix. Aujourd'hui elle compte faire rentrer plus d'étrangers. Cela contribue bien sûr à faire avancer les choses et personnellement je pense que l'avenir du MMA se trouve dans des endroits tels que Dubaï.

FF : Tu es très impliqué en Tunisie, peux tu nous en parler?

BM : C’est difficile d’être impliqué en Tunisie pour le MMA. Je peux juste le faire médiatiquement et cela me fait vraiment plaisir. Ici je suis reconnu quand je marche dans la rue. Les gens viennent prendre des photos, on vient me voir pour me poser plusieurs questions et souvent on me demande d'ouvrir un club. Avec la situation du pays logiquement on s’attache à ceux qui portent fièrement le drapeau. Ce que je fais. Mais je tiens tout de même à préciser que je porte aussi le drapeau français et je mets en avant ma double culture avant tout. Je suis autant français que tunisien.

FF : Que peut-on te souhaiter Bechir ?

BM : Ca va te paraître bizarre mais si on peut me souhaiter vraiment une chose que je désire aujourd'hui plus que tout, c'est de finir mon contrat avec le Desert force car j'ai d'autres propositions qui sont beaucoup plus alléchantes. J’espère qu’on entendra parler de moi bientôt. Je vous laisse la surprise. J'espère aussi avoir plusieurs victoires, combattre un peu plus souvent cette année et trouver des sponsors assez stables.

FF : Merci Bechir et à bientôt sur France Fight

BM : J'aimerais passer un merci à France fight et à mes entraineurs Akio Long pour le JJB et Jean-Charles Skarbowsky pour le muay thaï. Une spéciale pour James mon nutritionniste et a Yaya Danger qui est en quelque sorte mon mentor qui me conseille et s'occupe de moi pour que je sois bien dans ma tête. Un grand merci au RNK 19 et au Narai gym, team Skarbowski, tous ceux qui me suivent sur fb et twitter et bien sur la Tunisie et la France. Je suis franco-tunisien et j'en suis fier ! Qu’on ne me demande pas de choisir merci !