Le NAGA version Monaco arrive à grands pas. Le 30 juin prochain, les tatamis risquent de trembler. Nous avons fait un point avec Guillaume Duchemin, Président du club de MMA/ grappling/ JJB/ muaythai monégasque, la Blackout Academy (BOA), organisatrice de l'évènement, à quelques jours du gala.

Bonjour Guillaume. A moins de deux semaines du NAGA, comment se passent les préparatifs ?

A vrai dire on ne peut mieux. Nous sommes  bien entendu en train de peaufiner les derniers détails, mais  grosso modo il ne nous reste qu’à définir les rôles de chaque bénévole afin que le tournoi se déroule  le mieux possible. 

Toute la BOA est-elle impliquée dans le projet ?

Bien entendu. De toute manière, ce n’est que comme cela que nous envisageons  l’esprit de la BOA. Si la volonté d’organiser un Naga Monaco vient à la base du staff dirigeant, c’est l’ensemble des adhérents, toutes sections confondues, qui sont mobilisés.  Au-delà des compétiteurs, la quasi-totalité des membres du club aide en fonction de ses compétences, soit comme bénévole pour le jour J, soit au travers de leur métier respectif (communiquant, imprimeur, photographe etc..). Cet esprit de famille nous tient très à cœur.

Vous aurez beaucoup de compétiteurs issus de la BOA ?

Au minimum une cinquantaine (Gi et NO-gi) dont une bonne vingtaine d’ados.

Certains galas ont connu des difficultés en raison du faible nombre de participants. Peut-on aujourd’hui faire un point sur les inscriptions ?

A vrai dire, il m’est difficile de te donner  un chiffre parce-que nous n’avons aucun retour sur le nombre d’inscrits étant donné que tout ce fait directement sur le site internet américain.   Ce que je peux te dire, c’est que nous recevons tous les jours des appels de clubs qui nous annoncent qu’ils vont descendre à 10, à 20 ou même à 30. D’ailleurs, à notre grande surprise, beaucoup de parents nous appellent pour nous dire qu’ils vont emmener leur enfant. Et ce, même de l’autre bout de la France.  Donc  pas de soucis pour moi, je suis certain du succès de cette première édition.  J’en profite pour préciser qu’il est possible de s’inscrire le jour même de la compétition et ce jusqu’ à 30 mn avant chaque catégorie.

Peux-tu déjà annoncer des noms?

Je préfère ne rien annoncer pour l’instant tant que ce n’est pas certain.  Je n’aime pas trop quand un grand athlète est annoncé et qu’au final on n’en voit  pas la couleur du Kim.  Je peux juste te dire que des champions français et brésiliens nous ont annoncé être de la partie. J’ai vraiment hâte de les voir à l’œuvre.

Si le gala est une réussite, aura-t-on le droit à d’autres éditions, voire du MMA en terre monégasque ?

Oui cela va sans dire. Tout d’abord, nous espérons bien pérenniser notre partenariat avec l’organisation NAGA.  Notre volonté est qu’année après année, le Naga-Monaco devienne un rendez-vous incontournable du grappling européen.   On y croit fortement et nous allons tout faire pour y arriver.   Au-delà du Naga et tu le sais, notre but est d’organiser le premier évènement de MMA de la Principauté.  Cela va se faire, le MMA est officiellement reconnu à Monaco, il faut juste faire preuve de patience. 

Merci Guillaume, on se verra bientôt à Monaco. Un petit mot de la fin ?

Pour faire preuve d’originalité, je voudrais remercier tous ceux qui nous aident dans la préparation de cette compétition, que ce soient nos adhérents, compétiteurs comme bénévoles, et qui nous motivent tous les jours pour continuer à faire vivre la Fédé et le club, mais aussi tous les médias fight français et étrangers qui nous permettent de relayer l’info .Et  par-dessus tout, vous les gars de France fight , qui vous le savez , êtes avant tout des potes . 

Avec David Coradini, Eric Nardone et Guillaume Duchemin, lors de notre visite à Monaco en février. (il ne manquait que notre compère Hokuto)