Une soirée de contenders offre toujours l’opportunité de découvrir de nouveaux talents ou alors de retrouver des gars que l’on connait déjà, confrontés à la difficulté d’un tournoi et donc d’enchainer les performances.

Pour ses grands débuts en -84, Cheick Koné (Atch Academy) a bénéficié d’un tirage au sort clément l’exemptant de premier tour. En demi, il a eu du répondant coriace en la personne de Refki Guerrida. Un duel assez sympa avec une foule acquise à la cause du francilien, vainqueur à la décision. En quart, Guerrida a battu Adel Ghaddou (Pythagore), diminué par une vilaine blessure aux côtes et que l’on a malheureusement vu un peu timide. Ne parvenant pas totalement à exprimer sa boxe agressive, il finit par se faire surprendre au second round. En finale, le 15 juin prochain, Koné aura encore du répondant avec Moussa Coulibaly. Très affûté, le sociétaire du Kajyn n’est pas passé loin de la mauvaise blague face à Xavier Asi, branché en mode diesel, qui faillit bien renvoyer Moussa au vestiaire avant que celui-ci ne trouve un étranglement salvateur. En demi, un coup bien placé fit tituber Roggy Lawson de la Snake team, en plus de lui créer un petit œuf de pigeon. L’arbitre décida donc de stopper le combat. Koné vs Coulibaly, on se languit déjà. C’est David Bear (Pugiliste team), vainqueur de la catégorie fin 2012, qui doit se dire que prendre le gagnant de ce duel serait une bien belle chose.

On peut faire impression sans pour autant atteindre la finale. C’est le cas de Peter Etelian du Crossfight, très affûté et très agressif face à Jean-Phael Promeneur. Solide et impressionnant, Etelian est allé chercher une magnifique victoire mais, se blessant avant son combat e demi, fut contraint de jeter l’éponge. Quant à Promeneur, visiblement lessivé par un cutting difficile, on lui souhaite un prompt rétablissement et attendons le retour de ce courageux combattant très vite. La finale opposera donc Florent Michel (SDCL Coignières) à Kevin Fall de la Free Fight Academy. Une affiche sommes toutes attrayante entre ces deux combattants capables de belles fulgurances, pour une catégorie qui n’avait pas eu ses contenders depuis un bail.

Dans les superfights, on retiendra la belle prestation des représentants du team Old School (un KO épatant de Cyril Ericher notamment) mais aussi la montée en puissance de Salah Elkas depuis quelques mois, le sol de Cosmin Tutu et la victoire de Hovik Zakarian.