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Rencontre avec Christopher Jacquelin avant sa participation au PFC 5

15-04-2013 é 17:40:29    Mattoulon    Interviews


France Fight : Bonjour Christopher, comment vas-tu ?

Christopher Jacquelin : Bonjour Matthieu. Je vais très bien, merci.
 
FF : C'est la première fois que tu réponds à une entrevue pour notre site, peux-tu rapidement te présenter ? 
 
CJ : Je m'appelle Christopher Jacquelin, j'ai 29 ans et j'habite à Antibes où j'exerce la profession de gendarme mobile. Je fais partie de la Team Boxing Squad à Nice. Je représente le club dans la catégorie des -93 kg.
 
FF : Tu commences à peine ta carrière en MMA/Pancrace, mais tu n'en es pas à ton coup d'essai en ce qui concerne les sports de combats, peux-tu nous raconter ton parcours depuis le début ?
 
CJ : Etant né et ayant grandi à Marseille, j'ai commencé les sports de combats par du Taekwondo dans le club de Mahmoud Mandé à Bouc Bel Air (13). J'avais environ 12 ans. En 2001, je pars vivre en Charente et là, j'apprends un peu l'anglaise sur Angoulême (16). En 2005, je prends ma licence dans le club d'Emmanuel Fernandez à Cognac (16) où je découvre le JJB, grappling et MMA. J'en garde un trés bon souvenir. En 2008, pour des raisons professionnelles, j'atterris sur Antibes (06). Pendant 4 ans, j'ai pris ma licence dans le club Bushi Top Team de L. Dequatremard. Là, j'ai évolué dans l'univers du kick boxing et du sambo. En 2011, je rencontre Aldric Cassata et je signe mes débuts dans le club Boxing Squad.
 
FF : Et en ce qui concerne ton expérience en compétition ?
 
CJ : J'ai commencé la compétition en 2010 au championnat de France FFST de Sambo Combat où j'ai obtenu la première place. Ensuite, j'ai essayé de réitérer l'exploit dans la fédération de la FFL mais malheureusement, je n'ai pas eu le résultat escompté. S'en est suivi quelques combats victorieux en kick boxing en classe C puis, petit bond dans l'univers pancrace où je finis premier de ma caté au Fightway Challenge 4.
 
FF : En tout cas, jusqu'ici peu connu sur le circuit du pancrace/MMA, tu débarques au PFC Challengers, remportes le tournoi et décroches un ticket pour le PFC 5. C'est plutot un bon début, non ?
 
CJ : Oui carrément, c'est le top. Je ne pouvez pas espérer mieux pour mes débuts dans le circuit.
 
FF : Peux-tu revenir sur tes combats qui se sont déroulés lors du PFC Challengers ? 
 
CJ : Mon premier adversaire fut Sébastien Gueit de la HB Academy. Ce que je savais de lui, c'est qu'il était trés bon en pieds poings. Ma stratégie fut de l'emmener le plus rapidement au sol pour le finaliser. Chose qui se réalisa.
Quant au deuxième adversaire, Dimitri Bouchet, de la Fighting Top Team, je l'ai découvert quand il a combattu mon précèdent adversaire. Se révélant très à l'aise au sol, le Game Plan fut de ne pas entrer dans son jeu et de le travailler en pied poings. La stratégie fut également payante.
 
FF : Est-ce que combattre dans cette discipline t'a donné des sensations différentes de celles que tu avais auparavant dans les autres arts martiaux que tu as pratiqué ?
 
CJ : J'ai vraiment un sentiment de liberté, que je n'ai jamais eu avant, car ce sport me permet de mixer tout ce que j'ai appris depuis mes débuts dans les sports de combat.
 
FF : Prochaine échèance donc, le 27 avril au Palais des Sports de Marseille, où tu affronteras Fred Wesley de la Team Haute Tension, bien plus expérimenté que toi et tes précèdents adversaires. Cela ne t'impressionne pas trop ?
 
CJ : Cela serait mentir de dire que je ne suis pas un peu impressionné. Mais cela ne m'affecte pas trop. Au contraire, j'aime la difficulté ! Cela me permet de me dépasser. Je n'aurais pas aimé combattre quelqu'un dont je suis sûr que la victoire serait mienne.
 
FF : Connaissais-tu le PFC avant d'y combattre ?
 
CJ : Bien sûr, qui ne connait pas le PFC ?!
 
FF : Alors, que pensais-tu de cette organisation avant de la connaître de plus prêt ? 
 
CJ : Pour moi, c'est tout simplement "Le Show Français" de l'année en matière de pancrace !
 
FF : Qu'est-ce que ça te fait de combattre dans ce qui sera sûrement, cette année encore, l'un des plus gros évènements de pancrace de la zone sud ?
 
CJ : C'est un honneur pour moi d'avoir la possibilité de combattre dans un tel evenement. Premièrement, car comme je l'ai dit précedemment, c'est le gala de l'année et deuxièmement, car cela se passe à Marseille, chez moi, devant ma famille et mes amis.
 
FF : En février dernier, France Fight est allé faire un tour dans ton club, le Boxing Squad et tu étais absent. Je crois que tu étais en Corse, était-ce pour ta préparation ? 
 
CJ : Oui j'ai appris que vous étiez venus et malheusement, on s'est raté de peu... J'étais en Corse en déplacement professionnel. Je n'avais pas encore commencé ma préparation mais pour ne pas trop me rouiller, j'ai eu la chance de faire la connaissance de Fred Boigeol qui m'a ouvert les portes de son club, KTP Scola, à Furiani. Là bas, j'ai lié amitié avec pas mal de pratiquants de son club et plus particulierement avec Pierre Antoine Puzicha, qui a participé aux Contenders 17 et vient de remporter à Bangkok le titre de vice champion du monde amateur de boxe thaï. Encore une fois, même si je lui ai déjà dit, toutes mes félicitations !
 
FF : De retour à Nice, ta préparation se passe comme tu le souhaites ?
 
CJ : Oui, la préparation se passe bien. Celle-ci est trés dure mais je suis motivé à bloc !
 
FF : Ce n'est pas trop difficile de lier ton travail avec la pratique du pancrace à un tel niveau ?
 
CJ : Disons que la gendarmerie, et plus généralement l'armée, valorise le goût de l'effort et l'investissement, nottament dans le sport. C'est pour cela qu'un pôle de sportifs de haut niveau existe. Ils sont environ 180 dont environ une quinzaine en gendarmerie. Les plus connus étant Alain Bernard, Hugues Dubosc et Gwladys Epangue. Tout comme eux, j'aspire à pouvoir un jour concilier ma carrière en gendarmerie et le sport de haut niveau.
Mais pour l'instant, je l'avoue, lier mes deux passions est difficile. Même si ma hiérarchie directe me permet de faire en sorte de temps en temps que je puisse assister aux entrainements, il m'est difficile d'être régulier dans ma préparation et de doubler les séances d'entrainements. Je suis arrivé à un niveau où il n'y a plus de place pour le hasard donc pour compenser cette difficulté, je fais en sorte de donner le meilleur de moi-même à chaque entrainement.
 
FF : Ton partenaire d'entrainement, Miguel Haro, sera également sur cette carte, il prendra place dans le tournoi pour le titre des -70kg aux côtés de gros clients. Penses-tu qu'il a ses chances d'aller au bout ?
 
CJ : C'est clair qu'il va affronter de sérieux adversaires. Mais perso, je ne m'en fais pas pour lui, il a un énorme potentiel. Ce n'est pas pour rien qu'il a été désigné 3e révélation français de l'année 2012 !
 
FF : Après le PFC, comment envisages-tu ta carrière ?
 
CJ : J'aimerais participer à d'autres événements français et plus que tout, mettre le pied dans une cage afin de débuter l'aventure MMA.
 
FF : En tout cas, toute l'équipe de France Fight te souhaite de la réussite en ce qui concerne la suite de ta carrière ! Nous te donnons rendez-vous le 27 avril à Marseille, où nous serons présents. Merci d'avoir pris de ton temps pour répondre à nos quelques questions, comme il en est de coutume chez nous, nous te laissons le mot de la fin... A bientôt !
 
CJ : Alors tout d'abord, merci à France Fight pour cette interview et ces voeux de réussite. Continuez ce que vous faîtes, vous déchirez, nottament en relayant les infos sur les combattants français avant, pendant et après les events.
Merci à ma femme et ma famille de m'encourager dans cette passion.
Big up à la famille Boxing Squad : notre coach, Aldric Cassata qui s'investit énormément pour nous, ainsi que tous les fréros : Heddy Missouri, Miguel Haro, Aurelien Baup, Stephane Guaresi, Thibault Colleuil, Saief Toumy, Anatoliy Trembatch, Redouane Ait Saidi, Mika Mikallef, Abou Diabakhate, Zied Hama et tout ceux que j'oublis, la liste est longue...
Ensuite, je tiens à remercier tous ceux qui m'encouragent, de près ou de loin, dans cette odyssée.
En outre, je souhaite à mon adversaire une bonne prépa, qu'il ne se blesse pas avant le combat afin qu'on puisse montrer le meilleur de nous-même dans l'octogone du PFC.
Pour finir, je remercie PAC IMMO et Gentleman Fighter qui ont fait le pari de me suivre et de me soutenir dans cette incroyable aventure. Rendez vous à Marseille le 27 avril...
 
 

HIGHLIGHT DE CHRISTOPHER JACQUELIN

 


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