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GOTA III : Opposition entre Alexandre Morin et Malik Merad !

18-02-2014 é 09:46:36    Mattoulon    Interviews


A moins d'une semaine de l'évènement, nous sommes allés à la rencontre d'Alexandre Morin et Malik Merad qui seront opposés dans un combat poids lourd au GOTA III...
 
France Fight : Bonjour Alex, bonjour Malik, comment allez-vous ?
 
Alex : Bonjour Matthieu, plutôt bien merci.
 
Malik : Salut Matthieu, ça va super, merci.
 
Bon, puisque je vous connais bien tous les deux, on va changer les traditionnelles interviews, et si vous le voulez bien, c'est moi qui vais vous présenter.
 
Malik Merad, tu vis à Lyon et t'entraînes à la Team Apash. Beaucoup d'expérience chez les -93kg, au total 25 combats ! Tu devais faire tes débuts chez les poids lourds en septembre dernier lors du LFC 2, mais débuts repoussés suite à une blessure au dos. Tout est bien remis ?
 
Malik : Très bien resumé, je m'entraîne à la Team Apach et aussi à la Team Buch. Oui, mes débuts au LFC 2 ont été compromis suite à une grosse lombalgie aigüe mais tout s'est bien remis maintenant donc c'est reparti !
 
Quant à toi, Alexandre Morin, surnommé Incredible, combattant et rédacteur chez France Fight ! Tu vis dans la région parisienne et t'entraînes à la Team Haute Tension. Une défaite lors de ta première sortie en MMA en 2008, puis deux victoires consécutives en 2011 et 2012, depuis plus rien. On espère te voir en forme le 22 février et que tu n'auras pas perdu la main...
 
Alex : Effectivement, cela fait un petit moment que je n’ai pas combattu. Entre le boulot et les pépins physiques, tout n’a pas toujours été simple à gérer.
 
Si j'ai bien résumé et que vous n'avez rien à ajouter, on peut continuer...
 
Malik : Oui, on peut continuer...
 
Est-ce que vos préparations se sont déroulées comme vous le désiriez ?
 
Malik : Ma préparation depuis ma blessure a été très intense dans tous les domaines (physique, pied-poing, lutte, sol), tellement intense qu'elle m'a fait perdre 10 kilos ! Maintenant, je suis stable à 100, 102 et je me sens bien. Et pour ma part, j'ai arrêté de m'entraîner 15 jours avant mon combat du 100% Fight, donc maintenant tout est dans la tête !
 
Alex : Rien n’est jamais vraiment parfait quand on se disperse un peu partout (boulot, France Fight, Fighstport, etc.) mais j’ai fait en sorte que mes temps libres soient dédiés au sport, que ce soit à Haute Tension avec l’équipe très soudée que nous avons, sur les terrains de sport au boulot, dans des parcs près de chez moi et parfois avec mon ami Rachid Metlouti dans son club de Clichy, quand je n’avais pas forcément le temps d’aller aux cours de Haute tension en raison de mes horaires. Au départ, je devais affronter Nicolas Vermont qui s’est blessé. Malik s’est positionné pour le remplacer et le défi est devenu encore plus grand. En terme de poids, il a fallu faire un gros effort aussi car je suis monté jusqu’à 135 kilos il n’y a pas si longtemps avec l’habitude de me dire que c’est en +93kg la plupart du temps et non pas en -120kg, ce qui n’est pas le truc le plus intelligent que j’ai trouvé comme excuse... (rire)
 
Malik, tu as combattu pour la première fois chez les poids lourds samedi, comment t'es-tu senti dans ta nouvelle catégorie ?
 
Malik : Je me suis senti très bien, j'étais prêt à en découdre pendant trois fois cinq minutes si ça avait été nécessaire, je me sentais prêt ! Je n'ai pas senti de différence niveau sensation.
 
Deux combats en deux semaines, c'est pas un peu beaucoup tu penses ? 
 
Malik : Non, je pense qu'une fois lancé il faut combattre le plus possible c'est bon pour le mental et si tout se passe bien j'enchaînerai encore une semaine après au "Fightway Challenge" !
 
Alex, tu étais sur place pour France Fight, qu'as-tu pensé de ce combat ?
 
Alex : Oui, j’étais présent samedi dernier. Malik n’a pas eu un adversaire facile. Nicolas Specq l’a attaqué et est rentré dans le combat comme il devait le faire selon moi. Il s’en est fallu de peu pour qu’il ne l’emporte mais Malik a cette force de ne pas abdiquer et d’être un vrai guerrier. Kael l’a souligné aussi sur les réseaux sociaux, Malik ne se cherche jamais d’excuses. S’il perd, c’est que l’autre était bon, s’il gagne, il reconnait toujours les qualités adverses. Le fairplay devient quelque chose de rare. 
 
Vous vous connaissez assez bien, n'est-ce pas un problème pour vous de vous affronter ?
 
Malik : Oui, je connais bien Alex et je sais que sous son taf de journaliste sportif il est vraiment motivé pour combattre et relever des défis. Même si sur le papier je pars favori, je prends ce combat très au sérieux et je me donnerai à cent pour cent !
 
Alex : C’est vrai que l’on discute souvent ensemble. Ma position de « journaliste-combattant » est assez originale. Beaucoup de gens me demandent en effet si cela ne me pose pas de problèmes d’affronter un gars pour lequel j’ai beaucoup de sympathie. Le souci, c’est que si je devais renoncer à affronter tous les lourds avec lesquels je m’entends bien, je ne me battrais avec personne. Notre rôle avec France fight est tel que nous avons une relation privilégiée avec la plupart des combattants donc il faut faire abstraction de ça quand on part au combat. En plus, je ne vais pas cacher que nous avons déjà évoqué l’éventualité d’un combat dans nos échanges avec Malik. Samedi, on a discuté sans soucis, mais on en a aussi profité pour se faire un petit face off histoire de faire monter la sauce.
 
 
Quelles sont vos ambitions à chacun dans cette catégorie ?
 
Malik : Mes ambitions ? Prendre la ceinture du "Fightway", prendre la ceinture du "100% Fight" et ensuite sûrement repasser chez les -93kg.
 
Alex : A 32 ans, je n’ai pas d’ambition démesurée. J’ai fait ce sport sur le tard, plus pour trouver un défouloir et avoir l’adrénaline qui va avec que pour avoir un vrai plan de carrière. Ce serait bien présomptueux de ma part de croire que je peux viser quelque chose de fort. Si j’avais eu un vrai plan de carrière, je n’aurais pas pris Malik tout de suite mais à mon âge, les années en bonne forme se réduisent et si je veux me faire un peu plaisir, il ne faut pas rechigner sur les challenges. J'ai toujours aimé les défis et là j’ai un grand machin costaud qui se dresse devant moi !
 
Il reste moins d'une semaine à attendre avant la date de votre affrontement où France Fight sera bien entendu sur place. Donc, je vous dis à vendredi pour la pesée et vous laisse les mots et les remerciements qui viendront cloturer notre interview. Merci à vous deux.
 
Alex : J’éviterai le mode schizophrène le week-end prochain et ne serai là qu’en tant que combattant. Je laisse France Fight à mes deux compères Matt et Jo que je remercie au passage pour l’énorme boulot qu’on fait ensemble. Au-delà de l’aspect travail, on est avant tout aujourd’hui trois potes. Haute tension évidemment : JM Merchet est un homme et un coach incroyable, avec énormément de valeurs, tout comme mes coéquipiers qui savent mêler rigueur et déconne, Tryzo, Chong Li, Kim, Romain « Drogo », Reda Soom Soom, Miss Bretagne et tous les autres évidemment. Rachid aussi, c’est pas seulement un gars avec lequel je me tartine la tronche de mandales mais un véritable ami comme on en fait peu. Un petit bonjour à Sysy au passage et tous ceux qui nous suivent également. Et enfin Malik que j'ai hâte de cogner samedi.
 
Malik : Merci Matthieu, à vendredi. Alex, j'espère que tu viendras bien en forme, ça te sera utile ! Je remercie également tous ceux qui m'apprécient. Pour les mauvaises langues, je les laisse rêver leur vie en critiquant derrière leur écran...
 


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