S'il y a bien un pays contre lequel on déteste perdre, il faut admettre que c'est l'Angleterre. On n'y peut rien. Cette inimitié sportive est ancrée dans nos gènes, quel que soit le côté de la Manche. Anthony DIZY (11/2 - MMA Factory) a annoncé la couleur de façon cash. Il vient d'enchainer 3 anglais de suite (Stapleton, Fitzpatrick, Fletcher) et veut clairement réaliser le "4 à la suite" lors du prochain Golden Ticket, le 21 avril, où il affrontera Tim Wilde (11/3) pour le titre des poids légers.

Depuis les mots bien sentis de Dizy sur les réseaux sociaux, c'est la guerre psychologique qui s'amorce entre les deux hommes, sur fond de rivalité franco-anglaise toujours aussi passionnante. Si l'anglais envoie des invitations aux prochaines "funérailles" d'Anthony (en illustrant un cimetière avec sa tombe près de celles de Lebout et Ayoub, qu'il a battus), le français continue d'enfoncer le clou avec humour. Mais attention, ce clash se fait avec des codes humoristiques et sportifs finalement très bien amenés.

Rivalité historique donc mais avec un véritable enjeu au bout celui d'une ceinture, et d'une victoire d'un pays face à l'autre. Au rugby on appelle ça le crunch. Mais tiens, si on charriait un peu nos meilleurs ennemis: la France ne vient-elle pas de battre l'Angleterre ce week-end? Amis rosbeef, préparez-vous pour la guerre, Anthony Dizy ne vient pas la fleur au fusil.