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On entend souvent, dans les compétitions ou les galas, des rumeurs sur certains combattants. Des rumeurs liées à des soupçons de dopage, parce que le physique s’est transformé rapidement, parce qu’à poids égal, le rapport de force entre deux adversaires semble être à des années-lumière. Le soupçon ou le doute ne sauraient être acceptables surtout quand on sait qu’il existe des organes compétents pour lutter contre le dopage.
En France, la FFKMDA dispose d’une commission de lutte anti-dopage. Si son travail se fait dans l’ombre, il n’empêche que le travail est réalisé et que des contrôles sont effectués lors des différents galas qui se déroulent, dans les disciplines dont la FFKMDA a la compétence.
De façon discrète, mais disponible sur son site, les décisions sont rendues et rendent parfois caduques certains résultats obtenus par des athlètes reconnus coupables de tricherie. Plus loin encore, ces athlètes écopent d’une suspension leur interdisant de concourir en France. Discrètement car, finalement, ces décisions ne sont pas publiées. A tort ou à raison ? Nous pensons que la lutte contre le dopage serait d’autant plus efficace si les tricheurs étaient effectivement épinglés et connus.
Quand on se pointe chargé sur des galas pour remporter des primes de 100 euros, on met sa vie en jeu, la vie et la santé de son adversaire en jeu aussi. On met aussi la confiance de l’organisation en jeu et la réputation de son club, de ses partenaires d’entrainement en question. France Fight étant un site d’information mais aussi de référencement des résultats professionnels, toute condamnation à une annulation des résultats obtenus frauduleusement nous amène à devoir retirer du référencement les points acquis par le combattant reconnu coupable. Il en va de même pour l’adversaire qui, ne perd pas les points acquis, mais bénéficiera parfois de la comptabilisation d’une défaite en moins, avec l’apparition d’une mention « no Contest » dans ses statistiques.
Afin de lui rendre justice totalement, Audrey Kerouche, voit ainsi sa défaite concédée en 2016 sur le gala Stars Night transformée en no Contest. Son adversaire, suspendue jusqu’à mars 2018 en France, perd donc le bénéfice de ses points et de sa victoire. Ce point a été vérifié auprès d’Éric Simonini, responsable Pancrace ligue PACA et zone sud est (superviseur de galas.) Ce dernier a d’ailleurs de sérieux soupçons sur certains athlètes dopés compte tenu de leur comportement et leur physique et dorénavant, il demandera systématiquement des contrôles anti dopage pour enrayer ce fléau dans notre sport qui reste amateur malgré l’octroi de licences pros.
Quant à nous, nous allons dédier une page spéciale sur le site pour faire mention des athlètes en cours de suspension. Nous rendrons l’information accessible, comme elle l’est sur le site de la FFKMDA. Pas de raison de donner raison justement aux tricheurs.
Cet article doit pouvoir également alerter tous les compétiteurs et coaches qui seraient tentés de recourir à des produits interdits et qui pensent que la lutte anti-dopage reste discrète voire inexistante. Vous n'êtes pas à l'abri d'un contrôle, alors autant vous prémunir de ce que vous n'avez pas droit de faire ou de prendre.
NDLR: la décision ne nommant pas l'athlète en cause, nous n'avons pas directement nommé l'athlète non plus
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