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Entretien avec le combattant Mohamed Sayah

20-04-2016 é 14:32:43    Incredible    Interviews


Mohamed SAYAH (5/4/1 – Nord Fighting Club) est un des combattants welterweight du pays les plus en vue et de ceux qui s’exportent le plus à l’étranger. Jamais avare quand il s’agit de livrer de belles guerres au combat, il a bien voulu nous accorder quelques minutes pour répondre à nos questions, un mois avant son prochain combat, contre Tarek Suleiman, au Desert Force.

 

Mohamed, c’est la première fois que France Fight t’accorde un entretien. Tu combats prochainement au Desert Force au Liban. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce combat à venir ?

Je combats le 30 mai au Liban contre le syrien Tarek Suleiman (4/3),  un adversaire très solide qui vit et s'entraîne en Thaïlande au Tiger Muay Thaï.

Quel a été ton parcours sportif avant de démarrer le MMA ?

Cela fait un peu plus de deux ans que je pratique le MMA. Avant cela j’ai fait 3-4 ans de judo, mais j’ai commencé le sport par le football. J’ai suivi ma formation dans le club professionnel de Sedan.

Comment t’entraînes-tu en ce moment ?

Je m'entraîne avec Walid Seghir et Chaban Ka pour le grappling, le MMA et la condition physique. Je travaille avec Sliman Ardjouni pour la boxe anglaise, Valon Basha et Bilal pour le pied poing. Je  profite aussi que le combattant de l’UFC, Tarec Saffiedine, soit à Bruxelles en ce moment et qu'il prépare son combat pour le 29 mai pour faire du sparring avec lui.

Dans le nord de la France, on te voit souvent impliqué, notamment auprès des jeunes. J’imagine que la transmission est quelque chose d’important pour toi ?

J’aime transmettre car cela me permet de me perfectionner et j’aime voir les enfants s'épanouir et se canaliser grâce à cela. Le sport est une bonne école de la vie, comme mon entraîneur de judo me disait : « Tu seras dans la vie comme tu es sur le tapis ! »

Tu fais partie de ceux qui n’ont pas peur d’affronter des adversaires plus expérimentés. Pourquoi ?

J’ai affronté des adversaires très bons et plus expérimentés très tôt dans ma carrière mais cela n’était pas une bonne chose. Cela m’a coûté des défaites. Aujourd’hui, je suis plus professionnel et je ne prends plus de combats à la légère.  

Quels ont été tes meilleurs et moins bon souvenirs en combat ?

Chacune de mes victoires est restée pour moi un magnifique souvenir. Le plus mauvais de mes souvenirs c’est quand j'ai combattu Mohammad Fahkreddine, le tenant du titre au Desert Force, dans une salle à 40° C devant son public. J’ai commencé à dévisser à la troisième minute, alors que je pensais être prêt pour ce combat. Ensuite, j’ai regardé tout le temps le chrono lors des deux rounds suivants. Je n’étais pas habitué à combattre dans une telle chaleur.  

As-tu des objectifs précis dans ta carrière dans le MMA ?

J’aimerais pouvoir pouvoir un jour signer dans une des meilleures organisations mondiales et pouvoir vivre de Ce sport car j’aime de que je fais et je n'ai pas envie de faire autre chose. Ce sport m’a aidé à me canaliser,  à m'épanouir et devenir quelqu'un de meilleur. C’est une véritable école de la vie.



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