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Rencontre avec Oulmoudene 'Will' Najebe

07-01-2015 é 22:25:40    Incredible    Interviews


Oulmoudéné Najebe (1/0 – Tristar), ce nom ne vous dit peut-être rien, du moins pas encore. Pour ceux qui suivent un peu ce qui se passe au Canada, vous connaissez celui qu’on appelle Will. Actuellement en France, ce poids lourd nous a accueillis à Issy-les-Moulineaux, dans la salle du Biga Muay Thaï Club, où il s’entraine auprès de son ami Tidiani Biga. C’est l’occasion pour nous de vous le présenter et de parler un peu de ses projets à venir.

Bonjour et merci de nous accueillir. Pourrais-tu te présenter rapidement à nos lecteurs ?

Je m’appelle Oulmoudéné Najebe, on m’appelle Will. Je fais du MMA depuis 2004, j’ai commencé au Cercle Tissier avec Francis Carmont, Moïse Rimbon, toute cette génération. Après je suis allé au Tristar pendant trois ans. Pour le moment, je suis revenu en France mais je compte repartir cet été au Canada. Il y a des petits projets en cours, notamment avec George (George Saint-Pierre). Pourquoi pas des projets de combats à venir, notamment aux Etats-Unis ou alors au Canada avec Stéphane Patry.

C’est lui qui gérait l’organisation « Instinct MMA » dans laquelle tu as effectué un combat il y a quelques années c’est ça ?

Oui. Stéphane Patry, c’est lui qui a fait débuter George. J’y ai combattu un roumain, Radu Spinghel, un géant de 2m17. Je m’étais vraiment bien préparé et le combat n’a pas duré longtemps au final.

Jusque-là, c’est en fait ton seul combat référencé en MMA ?

Oui, j’avais fait d’autres combats avant, en pancrace. Mais aussi en tant qu’amateur au Canada. Là-bas, ce n’est pas comme ici, les combats de pancrace ou les combats amateur ne sont pas référencés. Les fiches en pancrace n’existent pas, puisque ce n’est pas du tout le même sport. Les ceintures noires du sol baissent de niveau quand on commence à leur mettre des coups. C’est une approche différente, donc discipline différente. Après, en France, le MMA n’étant pas autorisé en compétition, on fait comme on peut, donc c’est bien de pouvoir combattre en pancrace. Ça commence à monter en France avec quelques belles organisations. J’étais à Lyon dernièrement pour le LFC, je pense à Atch qui fait pas mal de choses aussi.

Pourquoi n’y a –t’il pas eu d’autres combats après ce fight en 2012 ?

Normalement, je devais combattre aux WSOF. George avait eu l’organisateur pour me faire affronter Dave Bautista. Cela a un peu bloqué mais ce n’est que partie remise et ça pourrait arriver cette année, ce serait une bonne chose.

Quelles sont les plus grosses différences entre s’entrainer au Canada et ici ?

Au Canada, c’est professionnel. Même quand je veux manger au restaurant, je peux voir mon combat à la télé. Cela nous met dans une ambiance où on sent qu’on est pro, donc on a envie de faire mieux. Après, les entrainements avec Firas Zahabi se passent très bien, on s’entend bien. Beaucoup de gens d’un bon niveau passent donc on tourne avec le gratin. George ramène beaucoup de personnes. Après tout est à coté aussi. Alors qu’ici je suis un peu obligé d’aller à gauche à droite. Là je tourne au BMTC. Quand je veux faire du sol, je vais au cercle Tissier, à Montrouge. Au Canada on a aussi plus le temps, on se concentre davantage sur le sport. J’entrainais aussi là-bas notamment sur la prépa physique.

A mon retour ici, j’en ai profité pour faire quatre combats en anglaise. J’en perds un sur blessure à l’épaule, et j’ai gagné les trois autres.

Suis-tu un peu les poids lourds français ?

Un peu oui. J’ai quelques amis lutteurs russes avec lesquels je tourne. Ils sont très techniques. En anglaise, je trouve facilement, il y a du monde. Après pour le sol, c’est souvent plus compliqué. Je ne suis pas encore allé au Crossfight où je sais qu’il y a des poids lourds intéressants. Mais tus ais au Canada, ce n’est pas toujours simple alors c’est bien de travailler avec des plus légers, parfois pour être plus technique. Je suis content quand je vois arriver des poids lourds, car je vais pouvoir m’amuser un peu.

Au Tristar, on voit pas mal de français…

Oui je les connais quasiment tous. Certains arrivent vraiment pour se préparer et d’autres viennent pour profiter du mode de vie alors ils sortent la nuit, ils ratent des entrainements. Franchement, avec Francis ou George, jamais on ne rate un entraînement. Même si la veille on est sortis, le lendemain on est au training. Certains n’aiment pas la lutte. Là-bas on tourne avec de vrais lutteurs et on n’est jamais fort. Le niveau est très élevé. Au Tristar on travaille la lutte différemment, avec la cage. Quand je vois le combat de Cormier, pourtant excellent lutteur, il n’a pas réussi à adapter sa lutte. Bon je dis ça, mais je suis très loin d’avoir son niveau mais quand je l’ai vu contre la cage j’ai vu qu’il pouvait se faire amener au sol et Jones l’a compris et a réussi à l’emmener au sol.

Le fait de venir du Tristar ne fait pas aussi un peu peur aux adversaires ?

Oui, parfois les gens se méfient. Notre fiche est pas très élevée mais on a beaucoup tourné alors les gens font attention.

Je pense à Abdel Medjedoub qui a finalement peu de combats aussi.

Oui, Abdel est un très bon combattant, gros niveau en anglaise, il a été pro je crois. C’est toujours compliqué mais normalement il y a de quoi faire. Si tu veux vraiment combattre, il y a moyen.

Donc logiquement on te voit combattre cette année ?

Oh oui, même plusieurs fois, c’est sûr. J’étais sous contrat avec « Instinct » mais l’organisation a plongé.

Et si demain on te propose un combat en France ?

Non pas de pancrace, vraiment du MMA. Ou en anglaise ce qui me permet de progresser.

Merci à toi Will, et on a hâte d’annoncer tes prochaines échéances.



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