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Rencontre avec Isabelle Paré

15-12-2014 é 18:11:49    Incredible    Interviews


Isabelle Paré (1/0/1) est encore peu connue du grand public. Pourtant, cette année, la combattante de la Bonne Ecole a fait forte impression. Lors de l’Honor & Glory au printemps puis récemment au Cage en Finlande où elle fit match nul avec Suvi Salmimies. Afin que vous fassiez un peu plus ample connaissance avec elle, nous sommes allés lui poser quelques questions.

Isabelle, tout d’abord, pourrais-tu te présenter auprès des internautes de France Fight ?

J’ai 31 ans et j’habite Mauguio une commune proche de Montpellier. J’exerce le métier de gouvernante chez des particuliers et enseigne les activités pugilistiques à tout public à domicile. J’interviens aussi au sein du club de rugby de Châteauroux dans le cadre de la préparation physique des joueurs ainsi que dans des structures d’accueils de jeunes durant les vacances. J’exerce les sports de combat depuis mon enfance, et suis licenciée à ce jour à La Bonne Ecole à Montpellier avec comme entraîneur Amine BOUDEGZDAME.

Tu restes sur un match nul face à Suvi Salmimies en Finlande, comment as-tu vécu ce combat ?

Je suis enchantée d’avoir enfin combattu dans la cage. J’étais très excitée ! Ce combat s’est décidé quelques jours avant le départ pour Helsinki. Je n’ai pas regardé les combats de mon adversaire, Amine et moi n’avions pas le temps de mettre en place un game plan. Il s’avère qu’au final, ce combat s’est bien déroulé. Elle était meilleure en lutte et refusait ma boxe en me plaquant contre la cage, certes mon travail au sol était plus complet. Maintenant il faut finaliser ! Il m’est difficile d’être objective, nous attendons patiemment la vidéo du combat.

Quelles leçons en tires-tu ?

Je dois travailler mon timing et je dois gagner par KO ou soumission. J’en ai les capacités, à moi d’être plus intelligente durant mes prochains combats.

Tu as fait tes débuts sur la « scène pancrace/MMA » par un combat en kenpo contre Samantha Jean-François. Un bon souvenir ce premier combat ?

C’était mon 1er défi. De quoi étais-je capable sur le ring dans cette nouvelle discipline ? Ce fut une réussite et j’y ai même pris mon pied !

La Bonne Ecole, ton équipe, regorge d’excellents jeunes talents à l’image d’Elias Boudegzdame ou Abdelmoumen Mssaate. Peux-tu nous parler un peu de ta team ?

Elias, Moumen, mais aussi Houssine, Romain, Laïd, Salambek, Nasser, Nabil, Kussay, nombreux encore…et Amine ! Bref, une joyeuse « troupe d’arabes et de tchétchènes »  qui m’ont grandement accueillie au sein de cette grande famille. Je suis fière en tant que femme d’avoir fait ma place, d’autant plus que je ne suis pas une fille facile !! Comment ne pas progresser parmi toutes ces graines de champions ?! Ils sont mes sparrings, mes frères d’armes, et m’encouragent vivement à grimper au plus haut. Et moi aussi je les encourage de tout cœur !

As-tu vent d’une rumeur disant que plusieurs combattantes auraient peur de t’affronter ? Qu’en penses-tu ?

Lorsque je vois mon nom disparaître des fight-card des évènements de pancrace et de kempo en France ; logiquement je constate que les fighteuses françaises n’acceptent pas le challenge. A moins qu’Amine et Razi (mon manager) ne soient des manches à couilles !?? Or ils sont mes amis…

Sur Facebook, tu as déclaré que tu voulais devenir la numéro 1 et lancé une sorte de défi aux autres pour y arriver. Peut-on revenir dessus ?

Aujourd’hui, je suis classée, d’après France Fight, 3eme nationale. Je comprends que les filles du bas du ranking n’acceptent pas le défi, mais celles qui sont classées à mon niveau et au-dessus… je trouve ça regrettable. J’ai bien lu votre règlement, il n’y a pas de paragraphe pénalisant les refus de combat ! Soit, ce n’est pas une fin en soi, puisque le niveau auquel je prétends est d’ordre international. Plus de 80 sont devant moi…et lesquelles !! C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Je suis vive et spontanée : j’ai officialisé mon souhait de boxer en France. Il est évident que je dois être la meilleure française pour atteindre le niveau international.

Suis-tu un peu ce que font tes consœurs ?

Evidemment ! Qu’elles soient amateurs, professionnelles, boxeuses, fighteuses, jiu-jitsukas… je me réjouis de voir chacune d’elles reconnue par leurs performances sportives. En France, il y a beaucoup de grandes championnes dans les sports de combat. J’ai un caractère à tendance féministe, j’essaie aussi de valoriser ces sportives dans leurs projets.

En mars tu s prévue au GFA contre Sandrine Bouhet. Comment abordes-tu ce combat ?

J’aborde ce combat comme chacun de mes défis sportifs. J’irai pour gagner.

As-tu d’autres échéances prévues d’ici-là ? Merci pour l’itw et surtout, ajoute tout ce que tu veux

Oui, le PFC challengers le 24 janvier à Marseille : un tournoi féminin à 60kg.

On suivra ce tournoi avec intérêt, d’ailleurs nous n’allons pas tarder à annoncer mes participants. Merci à toi.

Merci à toute l’équipe de France Fight pour son intérêt.



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