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Fightor: Rencontre avec Jafar Hilali

14-12-2014 é 21:00:29    Incredible    Interviews


Le 17 janvier prochain, c'est à Charleroi que doit débuter l'aventure Fightor. On ne reviendra pas sur les soubresauts qui ont émaillé la première mouture initialement prévue en décembre mais nous échangeons, aujourd'hui, avec Jafar Hilali

Après quelques contretemps, le Fightor aura bel et bien lieu le 17 janvier prochain à Charleroi. Comment est né le projet ?

Le projet est né en mars 2014, par la volonté de mon ami Makhtar Gueye, ancien membre de l'équipe de France du M1 entre 2005 et 2009. Makhtar souhaitait développer le MMA en Europe, détecter de nouveaux talents, donner leur chance à de combattants à qui on ne pense pas forcément. J'ai été séduit de suite par le projet dès qu'il me l'a expliqué, et c'est dans ce but que nous avons créé l'European Mixed Martial Arts Federation (EFMMA).

Peux-tu présenter brièvement l’équipe qui t’accompagne dans l’organisation du Fightor ?

En qualité de Président, nous avons Adil El Barkaoui : c'est lui qui va gérer les relations avec les autorités locales ainsi que les affaires juridiques de Fightor. Ensuite, il y a bien entendu quelqu'un d'incontournable à ce projet à savoir Makhtar Gueye. Il est le manager général, c'est à dire qu'il est à la fois le promoteur, et le matchmaker. Nous bénéficions également des services d'Alain Fontenla en tant que secrétaire général. Comme notre projet est de développer le MMA en Europe, il nous est important de travailler avec les acteurs locaux. Concernant la Belgique, il s'agit de la Belgium Mixed Martial Arts Federation (BMMAF), présidée par Ludovic Boulvin. Et bien sûr moi-même, Jafar Hilali, actionnaire.

Je regarde la fightcard et j’ai les yeux qui piquent. A t-il été facile de convaincre tout ce beau monde de combattre sur un premier gala ?

Organiser une quelconque manifestation, qu'elle soit sportive ou dans un domaine tout autre, n'est jamais quelque chose d'aisé. Rassembler tous ces combattants ne l'a pas été non plus, mais ils nous ont finalement fait confiance et nous espérons que le résultat soit à la hauteur de la confiance qu'ils nous ont accordée.

Des français, des belges et des néerlandais composent la majorité de la carte. On sent bien le projet de mobiliser un maximum autour des trois pays. Comment perçois-tu le MMA dans cette région de l’Europe ?

Le projet est de développer le MMA en Europe ne nous trompons pas. La France, la Belgique et les Pays-Bas sont des nations desquelles sont issus bon nombre de grands combattants : Jess Liaudin, Cyrille Diabaté, Tarec Saffiedine, Alistair Overeem, Gegard Mousasi, ... pour ne citer qu'eux. Ces combattants ne sont pas devenus ce qu'ils sont aujourd'hui par le hasard des choses. Je pense qu'il y a un réel vivier de combattants très prometteurs, et l'objectif est de les faire sortir de l'ombre.

Comment le Fightor va-t-il se développer dans les mois à venir ? Quels en sont les objectifs ?

L'objectif principal à l'heure actuelle, est de réussir le premier événement qui aura lieu donc le 17 janvier 2015 au Spiroudome à Charleroi en Belgique. Nous avons fait en sorte d'avoir une bonne fightcard, afin que la qualité des combats soit au rendez-vous, et nous espérons donc que le public soit au rendez-vous pour ce premier événement. Nous n'omettons pas l'objectif sportif qui est d'amener ce sport à une professionnalisation et d'abattre les préjugés qui pèsent dessus, d'autant que nous sommes très soucieux de la santé des athlètes Par la suite, Fightor a la vocation de devenir itinérant avec des événements un peu partout en Europe comme en  Suisse, en Allemagne, au Royaume-Uni, ... et pourquoi pas un jour en France (rires).

Avec Dean Lister, Tonton et Karl Amoussou, on tape dans le très haut niveau. Est-ce facile de monter une fightcard qui soit à la fois attirante et cohérente ?

La réalisation d'une fightcard est très loin d'être quelque chose de simple : Rome ne s'est pas faite en un jour... Dean Lister est un très gros nom du grappling et du JJB, avant d'être un gros nom du MMA, et sa présence permettra au public de découvrir une dimension du combat qui fait moins l'unanimité que la boxe dans cette partie de l'Europe. Karl Amoussou et Tonton sont aujourd'hui des noms incontournables de la scène mondiale, puisqu'ils ont tous deux remportés le tournoi du Bellator MMA. Bien qu'ils s'entraînent en France, c'est en Amérique qu'ils ont le plus combattu ces dernières années, et nous avons voulu qu'ils combattent dans un lieu proche de leurs fans européens.

Avec ce plateau, vous êtes attendus au tournant. Pas peur de l’échec, surtout dans un espace comme le Spiroudome de Charleroi ?

Pour ce premier gala, nous avons visités deux salles : le Forest National à Bruxelles, et le Spiroudome à Charleroi, et c'est finalement le deuxième choix qui a été retenu. Étant donné les retours des combattants, des fans et des partenaires, je considère que c'est déjà une victoire, et il y a des risques à prendre si l'on veut voir le MMA se démocratiser. Il faut sortir le MMA de la clandestinité en Europe. Le Spiroudome étant un lieu habitué à accueillir des événements culturels dans l'ensemble, il donnera une bonne visibilité au MMA en Belgique notamment.

Merci, Jafar, libre à toi d’ajouter tout ce que tu veux en plus…

Je remercie tous ceux et celles qui nous soutiennent, les partenaires de l'événement, et bien sur toi Alex pour cette interview. J'invite tous les fans de MMA à venir assister à l'événement qui je l'espère, marquera un tournant dans le MMA en Europe.

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