FranceFight

LE MMA MADE IN FRANCE



Espace membre


 Vous n'êtes pas encore inscrit ?
   Créer un compte maintenant


Utilisateurs en ligne

Il y a actuellement 21 visiteurs en ligne


Rechercher




Facebook



Calendrier


Avril 2024


L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
   

 Date du jour   Evènement




Retour sur le Lyon FC 4

25-11-2014 é 21:06:59    Incredible    MMA Made in France


Se rendre au Lyon FC est devenu pour nous comme une visite régulière dans la famille. On y retrouve les visages sympathiques des copains de la team Apash, on y croise les collègues et passionnés emblématiques de la scène MMA française, on y découvre aussi de nouveaux talents tout comme on prend plaisir à voir d’excellents guerriers en découdre sur le ring.

En choisissant de définitivement recourir aux règles du kenpo, Jean Bagal assure le spectacle et, au vu du nombre de spectateurs venus soutenir son quatrième événement, on se dit qu’il a eu définitivement raison.

Après une pesée un peu longue la veille, place nette était faite le samedi soir pour offrir un gala de grande qualité, un de ses grands crus qu’on prend désormais l’habitude de savourer dans le paysage lyonnais.

Le premier combat offrit à Guillaume Pitou et Arthur Matsayev la possibilité d’une première joute dans leur carrière. Encore en observation, les deux gaillards sauront sûrement se lâcher un peu lors de leur prochaine sortie. Ce fut plus piquant ensuite avec l’empoignade entre Yanis Ghemmouri, révélation du moment, et Jonathan Kouame. Vifs et percutants les deux hommes ont offert une des premières bagarres de qualité du show. Yacine Chekalil a tous les atouts pour suivre les traces de ses modèles de la team Apash. Avec style et classe, il a pris la mesure de Gary Dupont. Nouvelle guerre formidable, celle qui opposa le nouveau venu de la Bonne Ecole, Valentin Deschamps, au très bon Kaïs Boudaoud, de la team Buch. Dans un premier round de grande facture, les deux opposants ont ravi le public. Dans le deuxième épisode sur les mêmes bases, Deschamps profita d’une petite erreur adverse pour trouver la soumission. En full kenpo, entre Yassine Haddad et Mehdi Boumediane, on se dit que la différence de taille et de poids était trop importante mais c’était sans compter la fougue et le crochet gauche de Haddad qui remporta le duel sur décision.

Découvrez le montage de Marvin Street suite au gala

 

Passées ses premières émotions, vint le temps d’une première pause salvatrice. Fred Jeannoutot s’en donnait alors à cœur joie pour obtenir ses premières entrevues, alors que Morgane Delagnau et l’inénarrable Sysy MMA savouraient leur joie de se retrouver pour échanger sur les différents protagonistes de la soirée. Le temps aussi pour Mourad Buffer de reposer un peu sa voix et pour Jean Bagal, l’indomptable organisateur de briefer encore ses poulains prêts à se lancer dans l’arène.

A la reprise, Fares Ziam marqua les esprits. En face, Mathias Guerra nous confia ne jamais être rentré dans le combat qui alla en sens unique en faveur de Ziam, machine à savoir tout faire sur le ring. Impressionnant. Vincent Corbin, révélation de la saison passée, restait sur un échec surprenant aux MMA Contenders. Face au nouveau venu et accrocheur Joshua Romeo, un Apash encore, il ne fallait surtout pas tomber dans le piège. Sous les yeux de Jean-François Billon, organisateur du GFA (Corbin y affrontera Dagir Imavov), le jeune champion démontra toute sa classe et son panel technique pour finir sur triangle.

Yanis Cheurfa leur emboîta le pas, contre Rasoul Gekhaev. Cheurfa est l'un des combattants les plus sympas à voir évoluer. Très grand mais pas du tout gêné par ses grands segments, il propose toujours d'excellentes phases et c'est toujours un pur plaisir de le voir combattre. Après un gros premier round, il trouva son salut sur étranglement arrière dans la deuxième reprise. En pur pieds-poings, Eddy Blaise et Fabien Baldacchino livrèrent un combat âpre, une vraie bagarre debout que Baldacchino parvint peu à peu à remporter. Personnellement, j’ai adoré.  L’un des héros du show, le fantasque et épatant Sofian Benchohra, ne connut que peu de  difficultés à disposer de Boula Monténégro pour ainsi redorer encore un peu plus le blason de son record personnel, lui qui effectue une année excellente. Son coéquipier, Yacine Bandoui, a confirmé ses excellentes dispositions acquises au Canada, notamment au sol, lors de son duel qui s’annonçait dantesque face au grand puncheur Billel Belouli. Transformé, affûté, Bandoui a ravi le public et montré sa vitesse d’exécution. On souhaite à Belouli, formidable guerrier, à l'image de toute son équipe, d'en découdre très prochainement de nouveau et de franchement envoyer du lourd comme il sait faire.

Une deuxième pause s’avéra nécessaire pour se remettre des émotions procurées par le show. On se surprit à voir rigoler, courir partout, prendre des photos avec tout le monde, l’impressionnant combattant que l’on connait sous le pseudo d’Aguyb Blackmamba, un personnage aussi hilarant que puissant. On le verra aussi au GFA. Luc Hernandez, lui, cherchait vainement du renfort mais aucun nain ne put l'aider. De leur côté, Ryan Salamagnou, en costume, et Rémi Roustang, discutaient sûrement du prochain GOTA qui aura lieu le 20 décembre. On aperçut aussi Malik Merad, le meneur du MMA lyonnais, bientôt au combat au Portugal courant décembre. Mais le public attendait, tapis et impatient, la suite des évènements.

C’est Damien Lapilus et Ahmed Arabdji qui ouvrirent le bal de fin de gala. Un peu supérieur partout, Lapilus imposa son style et chercha à abréger au sol. Sans succès durant un round et demi jusqu’à ce que la soumission soit trouvée. Une nouvelle victoire pour le frère de Taylor, présent, qui attend lui ses débuts à l’UFC. La véritable attente de la soirée, ce fut Mohamed Houmer, en full kenpo. Face à Georges Martins, coaché par Tidiani Biga et Oumouldene « Will » Najebe, Martins a accepté le combat quelques jours avant le show. Courageux, le premier round se passa difficilement. Houmer a la classe, la puissance et la technique pour faire souffrir ses adversaires. Dans la deuxième reprise, une mauvaise reprise d’appui sembla blesser Houmer. Surement diminué par un mal à la jambe, le lyonnais chercha à écourter le combat. Chose qu’il parvint à faire en finissant le travail avec ses poings.

Le main event mit aux prises Chabane Chaibeddra et Dara Nhang. Curieusement, le combat se déroula exclusivement debout. Chaibeddra a fait de beaux progrès en boxe et a sûrement tenté un tout petit peu plus de choses que Nhang pour emporter la décision partagée. Un main event qui manqua peut-être un peu de piment mais qui eut le mérite de nous montrer quelques très beaux gestes techniques.

Voilà, un gala terminé et rondement mené par un Jean Bagal de plus en plus rodé dans son organisation. Passée une bonne nuit de repos, le retour au bercail se fit, saupoudré de nouveaux bons souvenirs, et de l’envie de revenir très vite en territoire lyonnais, pour y voir de nouveaux combats de haut niveau et y retrouver la "famille".

-66 Artur MATSAYEV bat Guillaume PITOU sur décision unanime

-66 Yanis GHEMMOURI bat Jonathan KOUAME sur juji R1

-84 Yacine CHEKALIL bat Gary DUPONT sur décision unanime

-66 Valentin DECHAMPS bat Kaïs BOUDAOUD sur RNC R2

FK -120 Yassin HADDAD bat Mehdi BOUMEDIANE sur décision

-77 Fares ZIAM bat Mathias GUERRA sur juji R1

-70 Vincent CORBIN bat Joshua ROMEO sur triangle R1

-77 Yanis CHEURFA bat Rasoul GEKHAEV sur RNC R2

FK -67 Fabien BALDACCHINO bat Eddy BLAISE sur décision

-77 Sofiane BENCHOHRA bat Boula MONTENEGRO sur guillotine R1

-84 Yacine BANDOUI bat Billel BELOULI sur RNC R1

-77 Damien LAPILUS bat Ahmed ARABDJI sur juji, R2

FK -72 Mohamed HOUMER bat Georges MARTINS sur KO R2

-66 Chabane CHAIBEDDRA vs Dara NHANG sur décision partagée

 

(merci à Shaka Satsu et Kiriwath Seng pour les photos)



Noter cet article (3)