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One Punch avec Sébastien Laurent

10-11-2014 é 19:08:49    Incredible    Interviews


Sébastien Laurent, en quelques années seulement, s’est forgé une solide réputation. Basée sur un travail excellent, avec des clichés qui font souvent la différence, ce photographe belge développe un peu plus son travail et ses collaborations au fil de ses sorties sur les galas et ses rencontres avec les professionnels du milieu. Aujourd’hui, il lance « One Punch » et revient avec nous sur cette nouveauté.

 

Sébastien, tu viens de créer une nouvelle page « One Punch », alors que nous connaissons ton travail sur ton profil usuel, pourquoi cette création?

J’ai commencé à faire des photos de MMA en suivant une bonne bande de pote qui évolue à la Shaolin team (Ludo Boulvin, Mike Wiatko, Kriss Larcin, Gaetano Pirello…). J’ai pris beaucoup de plaisir à les suivre sur plusieurs événements en Belgique dont les Belgium Beatdown qui sont pour moi les meilleurs événements organisés en Belgique. Je les ai suivis aussi en Suisse, Allemagne, France…

J’ai créé la page « One Punch » pour différencier mon travail MMA du reste. Je ne veux pas retrouver sur mon site des photos de mariages ou autres avec des photos de mecs en train de se mettre sur la gueule (rire). Donc il y a la page Facebook One punch mais www.onepunch.be est aussi en train de se créer.

 

En quelques années, tu t'es forgé une solide réputation de photographe (du côté de la Belgique, mais aussi au SHC, pour la marque Kraken), comment analyses-tu les retours sur ton travail que l'on peut te faire, tant du public que des professionnels qui te font confiance?


J’ai fait des photos au SHC grâce à Ludo qui a proposé mes services à Raïd (l’organisateur du SHC). J’ai aussi découvert un super événement avec hôtel magnifique, le théâtre Leman à Genève où se déroule les combats est aussi splendide. Raïd et son équipe font un super travail et comme Raïd me l’a dit : "j’ai gagné un contrat à vie avec eux" tellement qu'il a aimé mon boulot et ma manière de travailler.

La marque Kraken m’a fait confiance en m’envoyant faire trois vidéos de leurs combattants qu’ils sponsorisent. Il y avait Sylvain Potard, Boubacar Baldé et Volkan Oezdemir. En allant en Suisse faire la vidéo de Volkan, je me suis retrouvé a la Fight Move Académie située à Neuchâtel où j’y ai rencontré Nelson Carvalho (et sa femme) qui sont des personnes incroyables avec qui j’ai vraiment lié une réelle amitié, on a même été un mois en vacance chez eux, c’est pour dire (rire). Je suis retourné trois fois à la Fight Move et j’ai donc rencontré d’autre personnes très sympas comme Peter Ligier, Cris Hadji et Volkan bien sûr. La Fight Move est une académie mais aussi une très grande famille. Je suis tombé amoureux de la Suisse grâce à eux.


Quels ont été tes meilleurs souvenirs sur un gala?


Mes meilleurs souvenirs sont ceux ou mes amis combattent et obtiennent la victoire ! La ceinture Belgium Beatdown de Mike Wiatko, les ceintures du HFC de Kriss Larcin et Gaetano Pirello. J’aime les suivre un peu avant leur combat, voyager avec eux, voir leur cutting, leur sacrifice… Je suis surement plus stressé qu’eux quand arrive le moment du combat. Et je suis tout aussi déçu qu’eux quand, malheureusement, ils perdent.

Mais en terme de gala je retiens bien sur le Belgium Beatdown et le SHC pour leur événement qui est au top.

 

Quels sont aussi tes objectifs en termes de travail visuel (photo, vidéo, etc.)?

Continuer à faire de la vidéo et photo mais m’orienter un peu plus vers le sport (Pas spécialement que MMA, j’ai d’ailleurs aussi réalisé une vidéo pour une box de Crossfit) J’ai réalisé également des vidéos pour Kraken pour faire la promo de leur nouvelle collection ainsi que des photos pour présenter leur nouveaux produits sur leur site. C’est une marque qui m’a donné la chance de leur prouver qu’ils pouvaient me faire confiance et en qui je crois énormément. Ils font un super boulot avec des produits de qualité. ( www.krakenwear.com ).



Qu’est ce qui pour toi différencie ton travail des autres photographes ?

Je pense apporter un petit plus dans mes photos (en tout cas c’est ce que l’on me dit). Les organisateurs ne doivent pas oublier que les photos qu’ils vont recevoir de leur photographe feront partie de leur publicité pour leur prochain événement, c’est bien de vouloir faire plaisir a des amis amateurs (Je ne parle pas des vrai passionnés qui débutent dans la photo et qui sont désireux d’apprendre) mais il faut quand même penser au résultat qu’ils vont obtenir. J’ai fait de nombreux galas où je vois des tas de photographes autour de la cage mais qui, au final ne sortent jamais une seule photo ou pire encore, voir des magazines bien connus (dont je vais taire le nom) envoyer leurs « reporters » prendre des photos et qui, au final, prendront mes photos pour illustrer leurs articles dans leur magazine. Je sais que des combattants sont heureux de savoir que je prendrai des photos lors du gala sur lequel ils vont combattre car ils sont sur d’avoir leurs photos très rapidement et d’avoir la qualité qui va avec.

Est-ce plus dur de photographier un combat ou un mariage ? Et pourquoi ?

C’est totalement différent et pourtant pas tellement...  On doit capturer le bon moment au bon instant, un mariage c’est un des plus beaux jours de la vie de deux personnes donc il faut absolument assurer un peu comme pendant un combat si on loupe le bon moment il ne reviendra certainement pas. Ce qui est très compliqué c’est de prendre des amis en photos pendant leur combat. En prenant des photos je passe un peu à côté du combat et oui en mode rafale ça fait un genre d’effet stromboscope (on voit, on voit plus, on voit…).

Et pour résumer ?

La photo m’a fait découvrir des gens qui sont devenus des amis et a fait de ma passion un métier. Merci à ma femme qui me soutient et m’encourage même lorsque je dois partir loin de la maison (et Dieu sait qu’elles me manquent, elle et notre petit fille lorsque je dois partir à l’étranger plusieurs jours). Parler de l’amour de sa vie c’est bien comme final ?

* vidéos réalisées avec Benoît Detry également



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