Trois semaines après son numéro 27, le gala finlandais « the Cage » enchaine avec un nouveau gala. Véritable terre de guerriers, la Finlande a pris la très bonne habitude de convier quelques-uns de nos meilleurs combattants. Pour le Cage 28, c’est l’excellent Dagir IMAVOV (6/1/1 – Sausset Fight Team) qui a été retenu pour faire parler ses poings et sa science du combat. Auteur d’une saison remarquable qui l’a vu enchainer les succès en France (Margarian, Bérillon Colleuil, succès au Fighting Marcou Talent, match nul contre Taylor Lapilus), Dagir a démarré la nouvelle sur les chapeaux de roue avec une victoire en Finlande, lors du Carelia Fight, contre Jani Ridasmaa.

C’est dans cette continuité-là que son combat du 28 novembre devrait s’inscrire. Face à lui, Juha-Pekka Vainikainen (22/9/1) n’est pas le premier venu puisqu’il sévit sur le circuit depuis maintenant neuf ans. Moins en verve que par le passé lors de ses dernières prestations, il n’en reste pas moins un rival redoutable et un test sérieux pour Imavov qui compte bien s’imposer en Europe. On sait déjà qu’il est annoncé pour le titre du GFA le 7 mars face à Vincent Corbin.

L’annonce de gala doit aussi être mise en parallèle avec la belle santé de son club, la Sausset Fight team, menée de main de maître par Laurent Bonnafoux et véritable vivier formateur de grands talents. C’est d’ailleurs l’occasion pour nous d’annoncer l’arrivée dans les rangs de l’équipe de Thibault GOUTI (9/0), autre grand talent en devenir dans le contingent français et qui se distingue depuis de nombreux mois par l’excellence de ses résultats (ceinture du GFA).

La Sausset Fight team, ce n’est pas seulement le club-mère de Sausset-les-Pins  mais c’est aussi l’association faite avec Vitrolles et la complicité de l’HybridCenter de Salons. Une grande famille. L’an dernier, ils sont plusieurs compétiteurs à avoir brillé en plus de Dagir Imavov. On pense notamment à l’inusable Frédéric Lefèvre qui s’est offert une incursion chez les lourds le temps de deux combats, à l’autre coach Cédric Ingargiola, excellent middleweight, Dimitri Anghelou, trop rare ou encore des combattants formés à la SFT et partis désormais sous d’autres cieux ou dans d’autres.