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2015 devrait redonner ses lettres de noblesse à la discipline de combat corse, la lutta mora. Jean-Antoine Santarelli revient en effet à l’organisation d’un gala, plus de dix ans après les derniers. La Corse est une belle terre de combats. Nous connaissons bien les combattants de l’île mais aussi les clubs, tels que le KTP Scola de Bastia et la Bushido Académie d’Ajaccio. Tous deux regorgent de combattants valeureux, de véritables guerriers sur le ring, à l'image du top 10 poids lourds Jean-Jacques Calistri-Lefèvre. Certains d’entre eux auront sûrement l’occasion de briller lors des prochaines sorties et pourquoi pas, évidemment, en Lutta Mora.
En 2015, la Lutta Mora fera donc son grand retour lors d’un gala dont la date n’est pas encore calée. Pour vous décrire un peu la discipline, la lutta mora est le sport de combat corse par excellence et il regroupe les 3 distances de combat : courte (les poings), mi-distance (pieds poings genoux) la distance rapprochée avec le corps à corps.
La lutta mora permet au combattant de pouvoir s’exprimer davantage qu’en pancrace puisque les frappes au sol sont autorisées, sauf au visage. Selon Jean-Antoine Santarelli, « la lutta mora est un très bon compromis entre le pancrace et le MMA », à l’image du kenpo par exemple.
C’est en juin 2001 qu’eut lieu le premier gala de lutta mora en France. Ce fut à Ajaccio où l’on vit la participation de clubs venant de Nice, Montpellier, Paris, etc. Le but vraiment affiché est de promouvoir la lutta mora et non de la sectoriser à la seule Ile de Beauté. Des combattants de tout l’hexagone mais aussi internationaux devraient faire le déplacement pour se disputer de nombreux titres mis en jeu. D’autres galas ont été montés en 2002 puis en 2003.
La date de 2015 ne sera pas un rendez-vous unique mais le but est clairement de pérenniser l’évènement et de montrer, chaque année, un gala de référence dans le paysage des sports de combat. Il faut faire connaitre la Lutta Mora au plus grand nombre et donneur leur chance à tous les combattants de se distinguer.
Pas de favoritisme dans la discipline puisqu’il n’y a pas de juges de chaise, seulement un arbitre. Ainsi, les combattants partent véritablement à égalité de chance. Finies donc les réclamations, on gagne soit par KO, soit par soumission ou alors le combat se solde par un match nul. Seuls les combats pour un titre décernent automatiquement un gagnant par le biais de l’extra- round, le quatrième. Pour Santarelli, le vainqueur du titre est donc « forcément un client ».
France Fight ne manquera pas de vous donner davantage d’informations sur ce gala qui promet d’être spectaculaire mais aussi traditionnel et festif, avec pas mal de surprises et de titres en jeu. De son côté, Jean-Antoine Santarelli a également prévu d’y disputer son dernier combat. Ce sera aussi l’occasion de voir le retour de Christophe Ste Agathe, vainqueur de la dernière édition en 2003 et la présence de Michel Garcia (2/2, en photo) pour un titre, des visages pionniers et familiers de la discipline, face à la jeune garde des sports de combat.
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