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Rencontre avec Flavio Santiago

28-08-2014 é 09:09:42    Incredible    Interviews


En juillet dernier, France Fight était présent sur un  stage de Luta Livre, à Monaco, durant une semaine. l'occasion de faire plus ample connaissance avec Flavio Peroba Santiago, l'un des grands maîtres de la discipline, et de le découvrir dans son nouveau cadre de vie, le sud de la France. Quelques semaines après, nous revenons avec lui sur sa nouvelle vie et sur la Luta Livre en France.

Bonjour Flavio, depuis plusieurs mois tu es installé dans le sud de la France. Où enseignes-tu et pourquoi ce choix ?

En effet, depuis novembre 2013, j’ai quitté Paris pour m’installer près de Monaco où j’enseigne à la Blackout Academy (on peut maintenant l’appeler LL FS - Monaco). Je m’y rendais régulièrement pour des stages, et comme à chaque séminaire que je fais en province, on m’a proposé en plaisantant de m’y installer. 3 ans plus tard, j’emménageais avec ma famille à Eze.

Ce fut une décision difficile, cela faisait plus de 10 ans que je côtoyais mes élèves quotidiennement, que j’avais instauré un esprit de famille dans mon club et dans les académies affiliées. J’étais réticent à l’idée de quitter tout ça. Mais je ne regrette pas ce choix, la qualité de vie est bien meilleure ici : on y mange bien (plats italiens après l’entraînement), je profite de la nature environnante, et les gens sont sympathiques et chaleureux !

Tu retournes régulièrement sur Paris. Peux-tu nous dire où on peut te trouver et où tu y es affilié ?

Malgré mon départ, j’ai gardé d’étroites relations avec mes élèves. Je monte tous les mois à Paris, et eux viennent me rendre visite quand ils le peuvent. Nous sommes une famille et c’est cette union qui nous fait avancer. A partir de septembre, nous rejoignons le prestigieux Kajyn Club à Paris XI. C’est une structure dynamique que je connais depuis 2001, c’est là où j’ai donné l’un de mes premiers stages en Europe. La luta livre y cohabitera en bonne harmonie avec le jiu-jitsu brésilien enseigné depuis plus de 10 ans par mon ami Jérémy Idels.

Lors de mes passages à la capitale, je rendrai également visite à mes élèves qui donnent des cours dans toute l’Ile de France. Je pense à mes 2 ceintures noires Matthieu HUSSON et Fabien BROCHETELLE qui enseignent respectivement à Colombes et Gennevilliers, Pank au fushankwoon à Vanves, Mehdi OTMANE à Clichy, Wendy KOHILI à Magny (77) mais aussi au club de Vivacité repris par Guillaume depuis le départ de Johnny FRACHEY à Miami, …. J’ai de la chance d’avoir formé de nombreux élèves qui enseignent à leur tour, et qui contribuent au développement notre style.

Sur les réseaux sociaux, on voit la Luta Livre se développer de plus en plus avec un beau panel de champions français. Es-tu heureux de voir cette discipline connaitre un franc succès et quels sont pour toi nos meilleurs représentants de la discipline ?

La Luta Livre s’est bien développée en France depuis mon arrivée en France en 2001. Je me rappelle encore des prémices, lorsque j’enseignais à Boulogne et à Vanves. La majorité de mes lutadors étaient novices, et j’ai réussi à en faire émerger des champions. Aujourd’hui, je vois ma touche un peu partout en France et à l’étranger. Le seul lutador français issu d’une autre école est Thomas Loubersanes (CN sous Roberto Leitao), avec qui nous travaillons en partenariat, cela ne peut qu’être positif pour nous et la Luta Livre.

Les meilleurs représentants sont pour moi ceux qui s’entraînent assidûment, en respectant tout le monde et sans écraser personne. Le plus important à mes yeux est le partage, comme le fait de faire comprendre à un débutant qu’avec un travail sérieux et régulier, il peut lui aussi atteindre son sommet.

A Monaco tu as notamment Noelia Molina dans tes élèves, qu’as-tu pensé de son combat au Cage Warriors ?

Je pense que Nono a manqué de réflexes au sol lors de son combat, elle est très forte en boxe, mais son sol présente des lacunes qui ne pardonnent pas à haut niveau. Comme je dis souvent, cela ne pourra s’acquérir qu’avec les entraînements, il faut être patient. Notre club est jeune mais j’aime cette sensation de partir de zéro et leur donner de l’espoir pour qu’ils deviennent de nouveaux champions. Nous avons une longue route devant nous, mais je suis certain que bientôt, on entendra parler de la LL FS Monaco.



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