Pierre BERILLON (4/0 - Kajyn) poursuit son invincibilité. Le jeune champion du Kajyn vient de battre Thibault COLLEUIL (5/2 - Boxing Squad) au 100% fight sur soumission. Nous avons décidé de le rencontrer pour en apprendre un peu plus sur lui et ses ambitions.

France Fight: Salut Pierre, peux-tu nous décrire ton parcours sportif et ton arrivée dans le MMA?

Pierre Bérillon : Depuis mon plus jeune âge je fais énormément de sport.  J’ai commencé par le roller et le judo jusqu’à mes 12 ans. Arrivé au collège, j’intègre une option sport, pentathlon moderne (tir, course, natation, équitation, escrime). Je fais les championnats départementaux, régionaux et nationaux. Pendant deux ans je pratique cette discipline qui me réussit plutôt bien, je fais beaucoup de podiums et puis la blessure. Je me fais opérer du péroné et du tibia, du à une trop grosse activité sportive étant jeune. Donc je m’arrête pendant 6 mois

A mon retour je me mets au basket, je me fais surclasser en senior à 16 ans et je joue en niveau départemental et régional. Le basket me plaisait mais l’esprit des sports de combat et des arts martiaux me manquait.

Dans mon lycée on m’a présenté une fille qui faisait de la boxe thaï. Je lui ai demandé si je pouvais venir à un de ses entrainements. Elle me donne l’adresse. J’y vais mais le gymnase est fermé à cause des dons de vaccin pour la grippe. Donc je marche et je demande aux gens où il y a des clubs de sport et puis boum je trouve le kajyn.

Je commence par la thaï. Mais un jour je vois un cours de MMA, je ne savais absolument pas ce que c’était. J’essaie et j’adopte. J’ai aimé le côté complet, cela m’a rappelé le pentathlon moderne

France Fight : Tu prends un combat au dernier moment et tu le gagnes. Tu es toujours au taquet dis-moi?

Pierre Bérillon : Je prends un combat au dernier moment contre le vainqueur des contenders des - 70, Je ne pouvais pas laisser passer ce combat sachant que je devais participer à ce tournoi et que je n’ai pas pu les faire à cause de mon âge. Donc fierté oblige, j’étais dans l’obligation de montrer que j’avais le niveau d’un contenders.

FF : Quelle était ta stratégie sur ce combat?

PB : Pour ce combat je n’avais aucune stratégie. La stratégie, je l’ai faite quand je me suis retrouvé face à lui. J’ai vu qu’il cherchait le coup dur donc je me suis déplacé,  j’ai bougé et j’ai attendu qu’il avance pour le contrer.

FF : Que représente ton tatouage dans le coup? Tu as l'air de beaucoup y tenir.

Mon tatouage dans le coup signifie énormément de choses. C’est le nom de ma sœur jumelle Noémie. Autour il y a une tête de mort qui signifie que même après la mort on sera et on restera jumeaux. Et la rose c’est un souvenir d’enfance que j’ai d’elle. Petite elle dessinait des roses à longueur de journée.

FF : Quand est le prochain combat prévu ?

PB : C’est au 100% fight contre Jérôme Bouisson qui est un très bon combattant.

FF : Quels objectifs te fixes-tu?

PB : Mes objectifs sont de pouvoir en vivre et de pourquoi pas rentrer à l’UFC d'ici 2 ans. Mais pour le moment j'aimerais me faire connaitre, faire parler de moi et affronter de très bons combattants.

FF : Qui aimerais-tu affronter prochainement par exemple?

PB : Je n’ai pas d’envie particulière d’affronter quelqu’un, Je prends ce qu’on me donne et ce qu’on me propose.

FF : Si tu étais un héros de série ou de film, qui ce serait et pourquoi?

PB : Je pense que je serais Crixus dans Spartacus. C’est un personnage dur au mal qui fait peur à ses adversaires. C’est un très bon combattant, puissant, spectaculaire et agressif.

FF : On te laisse le mot de la fin.

PB : Mon mot de la fin sera des remerciements pour mes coach Loïc Pora, David Baron, Yoyo, Rabat, Jeremy, Rico, Xavier. Je remercie aussi mes partenaires d’entrainement et mes frères, surtout Tom Duquesnoy avec qui on se donne beaucoup de mal tous les jours à l’entrainement. Merci à ma famille qui commence à me soutenir et qui était présente au 100% fight. Et Merci à Venum pour le sponsoring que j’ai avec eux. Merci à toi Alex qui me suit depuis déjà un moment. Et merci à tous les gens que je n’ai pas cités qui me trouvent des combats comme mes managers, aux journalistes, à Atch. Désolé pour les oubliés mais vous savez que même si je ne vous ai pas cités je pense à vous et je vous remercie.