France Fight : Bonjour Xavier. Tout d'abord, merci de prendre un peu de temps pour répondre à nos questions. Peux-tu brièvement te présenter ? 

 

Xavier Asi : Bonjour Matthieu, J'ai 31 ans et je suis originaire de Lille, je suis actuellement dans la categorie des -84kg. Mon club est le Bushido Crew basé sur la ville de Haubourdin.

 

France Fight : Peux-tu nous parler de ton parcours martial ?

 

Xavier Asi : J'ai commencé les arts martiaux à l'age de 12 ans avec le Karaté Kyokushinkai, dans un petit village du Nord, sous la direction de Michel Magnier et j'ai suivi en parallèle à l'age de 16 ans des cours de boxe pieds/poings, jusqu’à me perfectionner un peu plus vers la Muay Thaï. Je n'ai jamais cherché à me référencer dans une seule discipline car mon plaisir a toujours été, dès mes premières années d'arts martiaux, de découvrir de nouvelles techniques et des manières différentes de combattre. Je suis donc aussi passé par le judo, le jiu-jitsu traditionnel d'où mon arrivée vers le MMA. Comme l'a souligné Oyama "une recherche de l'ultime vérité"...

 

France Fight : Tu as maintenant ouvert ton club de MMA, le Bushido Crew. As-tu déjà des combattants sur lesquels tu penses qu'on va devoir compter dans les années à venir ?

 

Xavier Asi : Oui, j'ai ouvert mon ou plutôt LE club (car il appartient à tout ses participants), en collaboration avec mon ami Christophe Leroy. Je pense effectivement qu'il y a du potentiel dans notre club, d'ailleurs certains d'entre eux commencent à se faire connaitre dans le réseau belge, notamment au Shooto belgium, mais j'avoue qu'il n'est pas évident de les mettre en avant car le monde du MMA et du pancrace reste pour ma part un milieu de privilégié d'où ma participation à des galas face à des combattants expérimentés.

 

 

France Fight : Pour l'heure, c'est toi qui fait l'actualité, avec deux victoires en 2012, l'une sur Davy Gallon, finaliste des contenders et l'autre sur Fred Wesley de chez Haute Tension, un combattant bien plus expérimenté que toi puisqu'il comptait dix combats professionnels lorsque tu l'as affronté alors que toi un seul. Comment s'est créée pour toi, l'opportunité d'avoir ce combat ?

 

Xavier Asi :  Cette opportunité s'est crée grâce à l'initiative de Frédéric Dejonghe qui veut promouvoir le Pancrace dans la Bretagne en mettant en place des galas mixte (Muay thai, K1 et Pancrace). Alors nous sommes arrivés à Fred Wesley suite aux conseils de l’entraîneur (Robin Daeder) de Davy Gallon. 

 

France Fight : La vidéo n'étant toujours pas disponible, peux-tu revenir pour ce combat pour nous ?

 

Xavier Asi : Alors, ce combat a été mal vécu pour ma part car je n’étais pas prêt physiquement et moralement. Dès le début du combat, j’étais déjà en perte d’énergie et j'ai donc subi les assauts de Fred en pieds/poings et je n'ai pas cherché à échanger, nous sommes partis au sol et là j'ai senti après quelques phases que j’étais en capacité de tenir le sol, j'ai juste attendu qu'il parte sur un juji en fin de round pour en sortir et le finaliser. Pour être plus cru, j'ai fait une prestation de m****, même si on peut me dire : "Tu as quand même gagné et trouvé la solution pour le finaliser", j'ai ce goût amer de déception.

 

France Fight : Je disais donc que ton actualité était chargée... Tu combattras lors du SHC 7, le 9 mars prochain face à un allemand, Benjamin Brinsa (12-0-0). Tu ne prends donc que des adversaires bien plus expérientés que toi ? 

 

Xavier Asi : Pour le SHC j'ai eu la mauvaise nouvelle d'apprendre que le combat a été annulé suite au désistement de l'Allemand. Pour parler franchement, sur le fait de prendre des personnes plus expérimentés, effectivement j'ai fait le choix de ne pas passer par la case départ, pas par une surestime de moi même mais je le fais pour ma team car je veux qu'elle soit reconnue et que ce passage éclair (car malgré ce que cela parait je ne suis pas intéressé par la compétition mais vraiment par les pratiquants du club), permet que les combattants, dans lesquels je mets plein d'espoir, puissent entrer dans de bonnes organisations et aussi que je puisse voir si je suis en phase avec ce que j'apprends aux jeunes pendant les séances.

 

France Fight : Il faudra alors attendre fin avril pour te retrouver lors du Belgium Beatdown dans un tournoi à 4 chez les -83kg. S'il n'y a pas de changements, tu devrais retrouver à cette occasion un combattant de ta région, Salvatore Casili. Quels sont tes rapports avec lui ?

 

Xavier Asi : Les rapports avec Salvatore sont courtois, nous nous rencontrons quelques fois dans des tournois du Shooto Belgium mais n'avons pas d'autres contacts. Ce que je trouve dommage par ailleurs car nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres.  Pour l'histoire, je lui avais même demandé de pouvoir faire des échanges entre nos clubs car il est un bon combattant et entraîneur et je sais qu'il a une bonne team. Malheureusement, cela ne s'est jamais concrétisé.

 

France Fight : Penses-tu avoir les armes en main pour le battre ?

 

Xavier Asi : Je reste toujours distant sur ce type de questions, car j'arrive un peu de nulle part avec mes deux petits combats en Pancrace face à des mecs qui ont un bagage important en MMA. Je préfère dire que je m’entraîne pour améliorer mes armes et que ce sera un combat sans doute passionnant !

 

France Fight : L'autre combattant qui est pour le moment confirmé dans ce tournoi est Pierre Parmentier, que connais-tu de lui ?

 

Xavier Asi : Je connais Pierre Parmentier par son passage aux Contenders et je sais qu'il a un bon JJB, mais rien d'autre...

 

France Fight : As-tu le nom du quatrième homme ?

 

Xavier Asi : Non, je n'ai toujours pas le nom du quatrième homme.

 

France Fight : Notre interview touche à sa fin, toute l'équipe de France Fight te remercie à nouveau et te souhaite un bon tournoi en Belgique et une bonne continuation. Comme le veut la coutume ici, le mot de la fin te revient... A bientôt.

 

Xavier Asi : Tout d'abord merci à toi Matthieu et l’équipe de France Fight pour cette interview. Je remercie tout mon club qui me donne un plaisir incommensurable pendant les entrainements, les combattants de la team qui suivent comme un seul homme et toutes les personnes qui m'encouragent dans mon parcours (amis, famille...). Et enfin, un grand merci à ma femme qui me porte son soutien dans ma passion !

 

 

Pour plus de renseignements au sujet du Bushido Crew ou pour tout simplement suivre l'actualité du club, rendez vous sur le site officiel : www.bushidocrew.fr